Lorsque vous sortez un caillou du ruisseau et le cassez en deux, vous pouvez constater qu’il est sec à l’intérieur.
Sa consistance est si dure qu’elle n’absorbe aucune once d’eau. L’eau s’écoule certes autour de la pierre et l’entraîne à se frayer un passage parmi les autres cailloux, ce qui la polit. Mais rien ne pénètre jusqu’à l’intérieur. Il en va tout autrement d’une éponge. Elle s’imbibe de liquide et lorsqu’on la serre, elle le libère à nouveau.
Cette comparaison peut s’appliquer à notre cœur. Est-ce que je me ferme à toute influence ? Suis-je aussi dur et impénétrable qu’un caillou ? Est-ce que je refuse qu’on s’approche de moi ? Dieu, qui désire nous donner de l’eau vive, a besoin d’un cœur réceptif. Il ne force personne. Il nous offre tout simplement l’eau qui vivifie. C’est à nous de la boire.
A quoi ressemble votre cœur ? A une pierre ou une éponge ?
Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les fais boire au torrent de tes délices.
Psaume 36,9
Texte de la semaine: Psaume 36, 1-3